La Présidente Directrice Générale du pôle Technologique “Smart Tunisian Technoparcs”, Rim Saied a souligné l’importance de conclure des accords de coopération directe entre l’État et les start-up et de mettre en place des lignes de financement pour les entreprises qui sont entrées en phase de production sur le marché.
Dans une interview réalisée au Studio TV de l’agence TAP sur les besoins des start-up en matière de législations et de financements au moment ou le gouvernement s’apprête à réviser la loi sur l’investissement, Saied a souligné que la société Smart Tunisian Technoparcs travaille sur cette proposition.
Beaucoup de start-up, dont les produits sont reconnus et qui possèdent des services avantageux, sont prioritaires, a indiqué la responsable, estimant que cette priorité ne peut être concrétisée qu’en leur (strat-up) permettant de contracter directement avec l’État.
“Lorsque nous avons inclus les start-up dans le cadre de la loi sur les marchés publics, elles n’ont pas pu s’imposer face aux petites et moyennes entreprises, d’autant plus qu’elles (start-up) fournissent un produit différent”, a indiqué la responsable.
Elle a, dans ce cadre, mis l’accent sur l’importance d’établir un mécanisme pour l’inclusion de ces entreprises afin de bénéficier de leurs produits lors de l’attribution des marchés ou de l’acquisition directe de leurs produits.
Pour la responsable, il est impératif de trouver des lignes de financement spéciales pour les start-up qui sont passées de la phase d’accompagnement à celle de production orientée vers le marché.
Au cours de cette phase, a-t-elle encore précisé, les entreprises ont besoin de capitaux et de financements importants. Et d’ajouter que malgré le financement de l’Etat à travers nombreux programmes et mécanismes, ces start-up émergentes ont besoin de montants plus important lorsqu’elles entrent dans la phase de production effective.