Le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle a pris une série de mesures pour promouvoir l’entrepreneuriat privé dont notamment la garantie de l’accompagnement des porteurs de projets, la mise en place d’un mécanisme de soutien aux entreprises en difficulté et la bonne gouvernance du secteur”, a souligné le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued.
S’exprimant lors d’une session de dialogue organisée récemment par le Conseil national des régions et des districts sur le rôle des sociétés communautaires et du système de formation professionnelle dans la promotion du développement et de l’emploi, Chaoued a indiqué que ces mesures visent à développer les services d’accompagnement pour assurer la pérennité des activités et des emplois à travers un programme incluant des services d’accompagnement fournis par toutes les structures publiques concernées ainsi qu’un soutien financier sous forme de prêts à des conditions avantageuses.
Il a également affirmé que des mécanismes de soutien financier sont disponibles pour favoriser l’insertion économique et sociale de toutes les catégories sociales et les délégations prioritaires.
Chaoued a fait savoir que des mesures ont été également prises pour faciliter l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises.
Il a, par ailleurs, indiqué qu’un système de veille et d’anticipation a été mis en place pour identifier les besoins du marché du travail et prendre en charge les frais de formation complémentaire afin d’améliorer l’employabilité des chercheurs d’emploi.
Il a, en outre, souligné la nécessité d’évaluer périodiquement les programmes du Fonds national pour l’emploi, de mesurer l’impact des politiques de l’emploi sur le marché du travail et d’y apporter des réformes urgentes, annonçant, qu’une révision globale des programmes d’emploi sera effectuée.
Concernant la stabilité du taux de chômage à 16 % à la fin du troisième trimestre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, le ministre de l’emploi a qualifié ce taux de “structurel”, estimant que sa réduction nécessite l’élaboration de politiques publiques axées sur l’amélioration des compétences des ressources humaines afin qu’elles soient en adéquation avec les besoins des entreprises économiques.