Tunisie : Le Conseil supérieur de l’investissement valide trois projets stratégiques en 2025

Le conseil supérieur de l’investissement a tenu, mardi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, sa première réunion au titre de l’année 2025.

La réunion a été consacrée à l’examen de trois projets « d’importance nationale » moyennant une enveloppe d’investissement de 337,379 MD et générant 1274 postes d’emploi.

Lors de cette réunion, le conseil a décidé de réexaminer le dossier du projet d’un centre de recherche et de développement dédié au secteur de l’électronique automobile selon les technologies modernes dans la perspective de lui doter des incitations et des avantages légaux nécessaires pour l’exercice de sa mission.

Le projet visé table sur la création de plus de 1000 emplois au profit des compétences tunisiennes, apprend-t-on d’un communiqué de la présidence du gouvernement.

La réunion a été également l’occasion d’examiner le dossier des sociétés de gestion des pôles et complexes industriels.

Cet examen vise à offrir à ces structures les attributs du rayonnement et à favoriser leur contribution à la richesse du tissu économique du pays.

S’exprimant lors de cette réunion, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a mis l’accent sur la nécessité de finaliser les projets de révision des décrets et des décisions réglementaires qui font obstacle à la relance de l’investissement.

Un chantier qui doit se faire, a-t-il dit, parallèlement avec celui de l’élaboration de la loi horizontale sur la promotion de l’investissement.

« L’instauration d’un environnement favorable à l’investissement est nécessaire à la mise en œuvre de la vision de réforme globale du président Kais Saïed, qui repose sur une approche de développement ‘durable et équitable’.

Une approche qui stimule l’initiative privée et favorise la création de postes d’emploi », a estimé le chef du gouvernement.

Pour ce faire, Maddouri a vivement recommandé de redoubler d’efforts en vue d’élaborer des « projets concrets » et de concevoir des « solutions à l’aune des attentes des citoyens. »

Il a, en outre, appelé à la nécessité de conférer un surcroit de flexibilité au processus d’investissement, toutes étapes confondues et d’œuvrer à aplanir les obstacles d’ordre législatif, réglementaire, procédural et administratif qui ont été des décennies durant une pierre d’achoppement face à la relance de l’investissement.

L’objectif ultime, a-t-il expliqué, étant de conforter le positionnement de la Tunisie en tant que destination privilégiée pour l’investissement et surtout de polariser des projets porteurs, telles que les technologies, l’innovation, l’intelligence artificielle, la promotion des exportations et l’intégration dans les chaînes à haute valeur ajoutée.