Le président de la République, Kais Saïed, s’est réuni, mardi, au palais de Carthage, avec les présidents et directeurs des médias publics.

Y ont été présents le PDG de la Télévision tunisienne, Chokri Ben Nessir, la PDG de la Radio nationale, Henda Ben Alia Ghribi, le PDG de l’Agence Tunis Afrique-Presse (TAP) , Najeh Missaoui, le PDG de la Snipe-La presse, Said Ben Kraiem et l’administrateur délégué de Dar Assabah, Mohamed Ben Salem.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a mis l’accent sur le rôle qui incombe aux médias publics en cette étape. Un rôle qui consiste à prôner un discours libre qui traduit fidèlement les aspirations et les préoccupations des citoyens.

« Une parole ne serait être libre que si elle procède d’un esprit libre privilégiant de nouvelles perceptions et de nouveaux concepts. », a-t-il affirmé.

Cité dans un communiqué, le président de la République est revenu sur le processus de libération nationale et le rôle assumé par les médias publics dans ce contexte, affirmant que « le propre des médias publics n’est plus d’entretenir un phrasé propagandiste au profit d’une quelconque partie mais plutôt de servir la patrie et l’Etat »

Le chef de l’Etat a évoqué lors de cette réunion le rôle dévolu à l’agence TAP.

Cette honorable et prestigieuse institution qui dispose d’une archive d’une grande richesse, a-t-il dit, est appelée plus que jamais à reconquérir son rôle, à retrouver son aura et à accomplir au mieux la mission qui lui incombe.

“Celà est d’autant plus nécessaire que les fausses rumeurs et les pages payées à la solde de parties en Tunisie et à l’étranger font rage dans le but de faire répandre des mensonges que plus personne ne croit”, a-t-il dit.

Par ailleurs, le président de la République a indiqué qu’il suit constamment le processus de renflouement des quotidiens « La presse » et « Al-Sabah », soulignant que ces deux quotidiens font partie intégrante de l’histoire de la Tunisie « qui ne peut en aucun cas faire l’objet de cession ou de bail ».

Toujours dans le cadre de cette réunion, le chef de l’Etat a passé en revue une série de questions, dont notamment, l’impératif de rompre avec le legs du passé et de se débarrasser de certains termes tombés en désuétude.

« Quiconque s’acharne à faire remonter le temps doit avoir présent à l’esprit que le passé est à jamais révolu », a-t-il martelé.