Orages

Certaines zones ont enregistré des précipitations largement supérieures à la moyenne. D’autres connaissent un déficit pluviométrique, ce qui peut impacter l’agriculture et le remplissage des barrages.

Répartition régionale des précipitations

Nord-Ouest (Jendouba, Béja, Le Kef, Siliana)
Cumul des pluies en hausse par rapport à la saison précédente. La région a reçu entre 53% et 88% de sa pluviométrie annuelle. Ain Draham, Béja et Le Kef ont des taux élevés de précipitations (plus de 50% du cumul annuel attendu). Quelques déficits localisés, notamment à Sidi Salem et au barrage de Bou Hertma.

Nord-Est (Tunis, Bizerte, Cap Bon)
Hausse marquée des précipitations, atteignant plus de 100% des moyennes saisonnières. Bizerte et le Cap Bon ont reçu des pluies très abondantes (entre 96% et 133% du cumul annuel). Tendance préoccupante pour certaines zones côtières comme Radès et Hammamet, où les niveaux restent inférieurs aux attentes.

Centre (Kairouan, Sousse, Mahdia, Monastir)
Région globalement bien arrosée. Hausses exceptionnelles dans certaines stations :

Monastir : +141% par rapport à la moyenne.
Mahdia : +153%.
Sousse : +109%. Disparités : certaines zones comme Kairouan et Sidi Bouzid ont des précipitations irrégulières.

Sud (Gafsa, Tozeur, Gabès, Médenine, Tataouine)

Amélioration notable par rapport aux années précédentes. Pluviométrie élevée dans certaines villes du Sud-Ouest, notamment à Tozeur et Kebili (autour de 100%). Déficit marqué dans certaines zones comme Tataouine et Ben Guerdane, où les niveaux restent inférieurs aux moyennes historiques.

Les précipitations enregistrées jusqu’au 14 février 2025 sont globalement positives, mais leur impact sur les ressources en eau reste limité en raison de leur mauvaise répartition géographique. Le remplissage des barrages reste faible (35,5%), ce qui impose une gestion prudente de l’eau dans les mois à venir.