Les perspectives du marché mondial des céréales en 2025, indiquent une stabilité relative des prix, lesquels seront relativement élevés pour les céréales par rapport aux oléagineux, selon un rapport sur la “Situation du marché mondial des céréales en 2024” publié mercredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), sur la base des données du Conseil International des Céréales (CIC).

“Les prix des céréales, notamment le maïs et le blé, devraient se maintenir à des niveaux relativement élevés en raison de ratios stocks-utilisation mondiaux plus serrés.

En revanche, les oléagineux comme le soja et le canola (Variété de colza) pourraient connaître une baisse de prix par rapport aux céréales”, a escompté l’ONAGRI.

Toutefois, il a fait état de la volatilité persistante et les incertitudes liées aux conditions climatiques et aux politiques commerciales, lesquelles pourraient influencer ces tendances.

“Les prévisions pour 2025 restent incertaines, dépendant des aléas climatiques et des orientations politiques, notamment aux États-Unis”.

Par ailleurs, l’Observatoire a fait savoir que la production mondiale de céréales en 2023/2024 a atteint un nouveau record, s’élevant à 2 309 millions de tonnes, surpassant les 2 269 millions de tonnes de 2022/2023. Cette augmentation est ,principalement, attribuée à une récolte exceptionnelle de blé tendre.

Parallèlement, l’utilisation mondiale de céréales pour la campagne 2023/2024 est estimée à 2320 millions de tonnes, en hausse de 2% par rapport à la campagne précédente, expliquée par l’augmentation de la consommation alimentaire, notamment en Asie.

En revanche, les stocks mondiaux de céréales ont régressé de 2%, à 604 millions de tonnes, en raison de la réduction des stocks de maïs, notamment en Chine, aux États-Unis et dans l’Union européenne, où la production a été inférieure aux attentes”, a encore noté l’Observatoire.

Pour ce qui est des échanges mondiaux de céréales en 2023/2024, ils ont baissé de 1% à 459 millions de tonnes.

Cette diminution est en grande partie attribuable à une réduction des importations de maïs par la Chine et à une baisse des exportations de blé par la Fédération de Russie, l’Ukraine et l’Union européenne.