La surveillance des maladies transfrontalières et la coordination aux frontières a été le thème d’un atelier organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les 18 et 19 février à Tunis.
L’événement a réuni une cinquantaine de responsables de la santé portuaire et des frontières d’Algérie, de Libye et de Tunisie afin de renforcer la collaboration régionale en matière de sécurité sanitaire
et de gestion de la migration.
L’augmentation des taux de maladies transmissibles sur les routes migratoires nécessite une approche coordonnée de la gouvernance des frontières qui intègre la santé dans les protocoles d’immigration, ont ainsi conclu les professionnels de la santé et de la migration lors de cette rencontre.
Cet atelier fait partie de l’initiative régionale clé de l’OIM sur la surveillance des maladies transfrontalières, lancée en 2024, visant à renforcer la coordination entre les autorités sanitaires et frontalières. « La collaboration transfrontalière est essentielle pour améliorer la surveillance et la réponse aux maladies tout en garantissant des voies de migration régulières et la protection des droits des migrants et la sécurité de leurs déplacements », a souligné le Dr. Michela Martini, spécialiste régionale de la santé dans le contexte migratoire pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.