Les femmes sont particulièrement exposées aux troubles de la thyroïde, notamment à l’hypothyroïdie, selon le professeur Mehdi Kalthoum, spécialiste en endocrinologie et diabète à l’hôpital régional de Gafsa.

D’après ses déclarations à l’agence TAP, 90 % des patients atteints d’hypothyroïdie sont des femmes. Ces troubles apparaissent fréquemment à des périodes clés de la vie hormonale : mariage, grossesse et quarantaine.

Les principales causes de l’hypothyroïdie incluent une carence en iode, des antécédents familiaux et un affaiblissement du système immunitaire. L’iode est un élément essentiel à la production des hormones thyroïdiennes, qui régulent la croissance et le métabolisme. On retrouve entre 70 et 80 % de l’iode stocké dans la glande thyroïde, tandis que le reste est réparti dans les ovaires, les muscles et le sang.

Les principales sources alimentaires d’iode incluent les fruits de mer et certaines protéines animales. Bien qu’il soit difficile de prévenir complètement l’hypothyroïdie, la réduction du stress et le contrôle du poids peuvent en limiter les effets.

Les symptômes les plus courants de cette affection incluent une fatigue persistante, une peau sèche, une perte de cheveux, des ongles cassants, une prise de poids inexpliquée, des troubles menstruels et une hypertrophie de la glande thyroïde.