Les stations de l’aéroport de Tunis-Carthage et de Sfax ont enregistré des concentrations plus élevées de dioxyde de soufre (SO 2), soit respectivement 29.02 µg/m³ (microgramme/m3) et 9.40 µg/m³, selon des moyennes quotidiennes de SO 2 prélevées par trois stations de l’Institut National de la Météorologie (INM), durant le mois de janvier 2025.
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«Le pic le plus haut a été observé à la station de Tunis-Carthage le 22 du mois, atteignant 104,54 µg/m³ “. Quant à la 3e station, celle de Monastir, elle a affiché la moyenne mensuelle la plus faible de SO2, avec une concentration de 8.12 µg/m³, selon le rapport technique sur la pollution atmosphérique dans les aéroports de Tunis-Carthage, Monastir et Sfax pour le mois de janvier 2025, publié jeudi, 20 février 2025, sur le site de l’INM.
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Les résultats des analyses ont fait ressortir pour janvier 2025, des concentrations de SO 2& NO 2 (dioxyde d’azote), plus élevées à Tunis-Carthage et Sfax.
Pour le monoxyde de carbone (CO), les valeurs maximales ont été relevées à Tunis-Carthage. Quant à l’Ozone (O 3), des niveaux modérés ont été relevés avec un pic enregistré à Monastir. Des variations de particules fines (PM2.5 & PM10) ont été, également, enregistrées. Elles sont influencées par les conditions météorologiques.
Selon l’INM, ce suivi permet d’évaluer l’impact environnemental des activités aéroportuaires et de renforcer les mesures de prévention. L’Institut assure, à travers ces stations, un suivi mensuel de la qualité de l’air dans ces trois aéroports.
Ces stations de mesure ont été installées depuis février 2024, dans les aéroports de Tunis-Carthage, Monastir et Sfax, dans l’objectif de surveiller en continu la qualité de l’air dans ces zones stratégiques. Les données données atmosphériques mesurées sont utilisées toutes les heures afin de mesurer et analyser les polluants disponibles qui sont enregistrées automatiquement via l’application numérique “ Cloud ”.