GazSelon le rapport de l’observatoire national nationale de l’Energie et des mines (ONEM) sur la conjoncture énergétique pour 2024, le taux d’indépendance énergétique qui représente la ration de ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 41% en 2024 contre 48% en 2023.

Alors que, sans comptabilisation de la redevance sur le gaz algérien, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31% en 2024 contre 38% durant 2023.

L’ONEM explique la réduction du taux d’indépendance par le déficit de la balance énergétique qui s’est creusé de 19% en 2024 pour atteindre -10,7 Milliards de dinars, contre  -9 Milliards de dinars en 2023.

A l’origine, le pays a connu en 2024 une hausse de 6% en valeur par rapport à 2023 de ses importations de produits énergétiques, notamment de gaz naturel (+13%) qui s’explique par une hausse du prix du gaz algérien de 19% en moyenne sur un an en 2024.

D’autre part, les exportations ont baissé de 23%, du fait de la baisse des exportations de GPL (-60%) et de pétrole brut (-18%, en partie expliquée par une baisse de la production nationale de 13% sur un an.

L’ONEM fait une mention spéciale pour le poids de l’Algérie en matière d’importations énergétiques. En plus de l’impact de l’augmentation du prix du gaz algérien dont la Tunisie importe le plus net de ses besoins (+19%), l’ONEM  rappelle qu’en 2024, les achats d’électricité en provenance d’Algérie ont couvert 14% des besoins du marché local.

ABS