Des statistiques incomplètes, c’est devenu hélas un phénomène banalisé et courant en Tunisie. Cela concerne tous les producteurs de données et tous les secteurs d’activité économique.
A titre indicatif, selon de récentes statistiques fournies par l’Observatoire national national de l’Energie et des mines (ONEM) sur la conjoncture énergétique pour 2024, en matière d’électricité, “la production nationale a connu une légère baisse de 2% soit 20 M GWh, suite à la mise en service de plusieurs centrales solaires et au développement de capacités d’autoproduction. Résultat : la part du renouvelable est passée à 5,1% du mix électrique en 2024 contre 4,23% en 2023”.
Ces statistiques sont incomplètes parce qu’elles n’intègrent pas le bois en tant que source d’énergie renouvelable utilisé par d’importants pans de la société tunisienne pour se chauffer et pour cuire.
Le bois, exploité sous trois formes (bûche ou rondin, plaquette forestière ou industrielle, granulés), est une énergie renouvelable par excellence. Il a été utilisé depuis des millénaires par l’homme comme source de chaleur pour se réchauffer ou cuire les aliments
ABS