Annoncé pourtant en grande pompe depuis 2018, le projet de loi devant réglementer les bureaux de recrutement à l’étranger est toujours en cours de préparation.

Selon  le directeur général du recrutement à l’étranger et de la main-d’œuvre étrangère au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ahmed Massoudi, ce projet devrait –bien devrait- être adopté prochainement.

Les objectif recherchés visent  d’après Ahmed Massoudi, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale, à protéger les demandeurs d’emploi à l’étranger, à lutter contre les abus et à garantir un cadre légal transparent pour le recrutement à l’étranger.

Des avantages seront attribués aux bureaux d’emploi privé travaillant d’une manière légale afin de les aider à obtenir des certificats d’accréditation,

Le projet de loi, qui intervient suite à des dizaines de plaintes pour escroquerie, chantage, falsification des contrats et autres abus,  prévoit, particulièrement, des sanctions sévères contre des centaines d’agences illégales  avec des amendes pouvant atteindre 20 000 dinars et des peines de prison allant jusqu’à 5 ans en cas d’infractions.

Il permettra également le blocage des sites internet et des pages sur les réseaux sociaux des bureaux opérant en dehors du cadre légal.

Les demandeurs d’emploi à l’étranger sont appelés à traiter uniquement avec des agences agréées par l’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant (ANETI), dont la liste est disponible sur le site officiel de l’institution.

 ABS