Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a révélé que les propositions concernant les activités des agences et structures relevant de son département ont été remises à la présidence du gouvernement pour examen et que le projet du code de l’Environnement nécessite d’autres consultations avant son approbation.

Abid a ajouté mercredi, en réponse à une question orale posée par la députée Awatef Chéniti,  que le processus d’évaluation des agences environnementales a été mené après que le président de la République, Kais Saied, ait abordé ce dossier.

Il a également évoqué l’importance du rôle que joue l’Office National d’Assainissement, qui représente, a-t-il dit, l’une des structures du ministère de l’Environnement, dans l’extension des réseaux d’assainissement, dans le cadre des plans visant à interconnecter 2% des foyers chaque année.

Cet objectif est atteint dans un contexte difficile pour fournir le financement nécessaire au secteur d’assainissement, dans des zones multiples, outre  l’urbanisation anarchique, selon Abid.

En réponse à la question liée au code de l’environnement, Abid a souligné que le code qui a été élaboré comprend environ 400 chapitres et qu’une journée d’information sera organisée pour aboutir à un ensemble de propositions relatives à l’application de ce code.

Le ministre a précisé dans le même contexte  : « Le code de l’Environnement existe déjà, et nous organiserons une journée d’information pour l’approuver ou trouver d’autres alternatives. »

Dans le contexte de la valorisation des déchets dans le décharge de Borj Chakir, Abid a souligné qu’il y a une tendance vers l’utilisation de ses substances par 4 ou 5 usines de ciment et leur exploitation pour produire de l’énergie et faire fonctionner les usines plutôt que d’importer des produits énergétiques.