KEY – The Energy Transition Expo 2025 : Plus de 1 000 exposants réunis pour l’avenir des énergies renouvelables

Le Rideau s’est levé, mercredi, 5 mars, à midi, au Centre des expositions de Rimini, sur la foire internationale de la transition et de l’efficacité énergétiques «KEY – The Energy Transition Expo », un événement que l’Italian Exhibition Group (IEG), l’organisme organisateur, veut en faire une manifestation de référence en matière d’énergie, non seulement en Europe, mais aussi en Afrique et dans le bassin méditerranéen.

Avec une augmentation de 20 % dans le nombre des exposants par rapport à l’édition de 2024, dont plus de 30 % sont des exposants internationaux, l’IEG vise également, à créer un réseau international de renommée et un évènement, durant lequel, les acteurs mondiaux de l’énergie exposent les dernières innovations du secteur, nouent des contacts et débattent, dans le cadre des évènements parallèles, des solutions les plus adaptées et durables pour une mue énergétique partagée.

La foire, qui se tient du 5 au 7 mars 2025 compte plus de 1 000 exposants et des délégations internationales venant de 50 pays y sont présentes. L’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, les Balkans et l’Europe de l’Est, sont les zones les plus représentées, selon les organisateurs

Sous les charpentes du très vaste centre d’expositions de Rimini, tous les pavillons et les stands regorgent de monde en ce premier jour de la foire. Les technologies solaires de pointe, tous types confondus, et des équipements relatifs à la mobilité électrique (bornes de recharges, voitures…) ont occupé une bonne partie des espaces d’exposition, avec une présence remarquable des opérateurs asiatiques et de leurs lourdes technologies.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de hauts responsables italiens notamment Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l’Environnement et de la sécurité énergétique et Michele De Pascale, présidente de la région Emilia-Romagna. Ces responsables ont mis l’accent dans leurs interventions sur le rôle de l’Italie dans la transition énergétique en Europe et dans le monde et sur la nécessité de diversifier les partenariats énergétiques pour un meilleur avenir de l’énergie pour tout le monde.

L’Italie, qui se classe au deuxième rang européen en ce qui concerne le nombre d’entreprises actives dans la microélectronique, un secteur clé pour la transformation technologique et écologique, aspire à devenir une porte d’entrée stratégique vers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, notamment après les changements intervenus dans l’approvisionnement énergétique de l’Europe suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

L’Algérie est désormais le principal fournisseur de gaz de l’Italie, suivie par l’Azerbaïdjan et les pays d’Europe du Nord (Norvège) et les Pays-Bas.

Selon le réseau européen Clean Energie Wire (CLEW), la production nationale d’énergie en Italie a augmenté de 4,2 % par rapport à 2022, principalement en raison d’une augmentation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables.

Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 21 % depuis 1990. L’Italie a pour objectif de devenir neutre sur le plan climatique d’ici 2050.

Conformément à son Plan national pour l’énergie et le climat (PNEC), le pays vise à porter ses capacités en matière de production d’énergies renouvelables à 131 GW d’ici 2030.

Pour atteindre cet objectif, toutes les pistes de partenariats sont prévues, notamment, avec les pays de la région MENA.

Il faut juste bien étudier ces pistes et prendre en compte le rythme accéléré des évolutions et des innovations, avant de céder à l’offre, principalement technologique de l’Europe étant donné le risque de voir les grands projets dans lesquels nous investissons devenir caduques avant même de commencer, ont déclaré certains participants maghrébins à cette exposition à l’agence TAP.

Il faut rappeler que l’Afrique doit investir environ 70 milliards de dollars dans les énergies renouvelables pour atteindre ses objectifs en 2030, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). (ANSAmed). Le continent vise à déployer 300 gigawatts d’énergie renouvelable, d’ici 2030.

Un sommet de l’énergie et un débat sur la thématique « accélérer l’électrification durable : la clé du développement économique et social du continent africain » sont prévus au cours de cette exposition. La chambre syndicale tunisienne du photovoltaïque (CSPV) y prendra part.