Le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a annoncé mercredi dans un communiqué, que plusieurs maladies fongiques ont été détectées, au niveau des grandes cultures, mettant en garde contre le risque de propagation rapide de ces pathologies, en raison des conditions climatiques favorables, à savoir la chute de pluies et les températures relativement modérées au cours du mois de mars courant.

Ainsi, le département de l’Agriculture a souligné l’impératif de prendre des mesures préventives dans les champs de céréales et de fourrage.

Pour les champs d’orge, le ministère a fait savoir que la maladie de l’Helminthosporiose est présente, mais à des degrés variables, atteignant dans certains champs le niveau des feuilles supérieures et provoquant leur durcissement, d’où la nécessite d’une intervention immédiate, en traitant toutes les zones de production à l’aide d’un des fongicides approuvés.

En cas de présence de l’oïdium dans un champ d’orge, il est recommandé de choisir un fongicide à double action.

Pour ce qui est des champs d’avoine, le département de l’Agriculture conseille d’intervenir immédiatement avec un traitement préventif ou curatif, en cas de détection de la maladie de la rouille couronnée, et ce, à l’aide de fongicides approuvés.

En ce qui concerne les champs de blé dur, l’apparition de taches nécrotiques bronzées à différents degrés dans la plupart des champs de blé dur, requiert un traitement dès l’apparition de premiers signes vu la vitesse de la propagation de cette pathologie face aux conditions climatiques actuelles.

Pour ce qui est de la septoriose du blé, si elle atteint la partie inférieure des feuilles, il est recommandé de les traiter afin que celles de la partie supérieure ne soient pas touchées par la maladie.

Dans les champs de blé tendre, le traitement contre l’oïdium doit se faire dés la manifestation de tâches blanches dans les feuilles de la partie inférieure notamment dans les champs denses.

Les autorités compétentes soulignent l’importance de bien régler la pression de pulvérisation et d’utiliser des vaporisateurs spéciaux afin de garantir l’efficacité de l’intervention.