L’association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) a appelé à l’annulation de ce qu’elle qualifie comme “dispositions discriminatoires” dans le code du statut personnel (CSP) notamment celles relatives à la succession et au renforcement de l’égalité homme- femme, selon un communiqué publié par l’ATFD, à l’occasion de la journée internationale de la femme, qui coïncide avec le 8 mars 2025 de chaque année.

L’association a également appelé à garantir l’égalité des salaires et à renforcer la sécurité sociale au profit des ouvrières, notamment dans les secteurs vulnérables, soulignant son engagement à poursuivre le militantisme en vue d’assurer une égalité réelle entre les hommes et les femmes, surtout que la fête de la femme s’inscrit dans un contexte international et régional marqué par les conflits du fait de la montée en puissance des “mouvements rétrogrades”.

L’ATFD a signalé l’importance de promulguer des lois pour la lutte contre la cyberviolence, l’annulation du décret 54 de l’année 2022 et les dispositions discriminatoires dans le CSP, outre la consécration de l’égalité dans l’héritage.

” Les législations tunisiennes comportent des lacunes malgré les réalisations accomplies en matière des droits de la femme” a relevé l’ATFD dans son communiqué, signalant que la Tunisie occupe le 126e rang à l’échelle mondiale dans l’indice de l’égalité entre les deux sexes (classement de 2024)

Elle a souligné l’importance d’insérer une approche du genre social dans les politiques environnementales et les budgets de l’état et de garantir le droit des femmes à faire face aux changements climatiques, réitérant son soutien aux droits des femmes migrantes et refugiées.

L’ATFD a exprimé sa solidarité avec toutes les femmes dans les zones de conflit et en particulier avec les femmes palestiniennes.