La Tunisie œuvre à promouvoir l’entrepreneuriat féminin, et à renforcer le rôle des femmes dans la préservation de l’environnement en plus d’intégrer toutes leurs activités dans le secteur formel, en particulier dans les zones démunies, a déclaré la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Asma Jebri.
Dans son discours prononcé lors de la conférence de haut niveau organisée par l’Organisation des femmes arabes sur le thème « Réalisations et défis dans la région arabe : Trente ans après Pékin » au siège des Nations unies à New York, elle a ajouté que la Tunisie est soucieuse de tenir ses engagements internationaux relatifs aux droits des femmes et des filles.
Elle a souligné la poursuite des efforts pour relever les défis dans la période à venir pour éradiquer la pauvreté et réaliser la productivité agricole et la sécurité alimentaire à travers la promotion de l’inclusion économique et le suivi de l’accompagnement pour l’intégration économique et sociale des femmes, notamment dans les zones rurales.
Sur un autre plan, la ministre de la Femme a passé en revue les textes juridiques publiés au cours de l’année 2024 pour renforcer les acquis des femmes, notamment la publication du décret n°4 de 2024 relatif au système de protection sociale des ouvrières agricoles pour améliorer leur emploi et leur intégration économique, et l’adoption par le parlement de la loi n°44 de 2024 réglementant les congés de maternité et de paternité dans les secteurs public et privé.
Dans le domaine de la lutte contre la violence à l’égard des femmes, de la consécration de leurs droits, elle a évoqué la loi n° 58 de 2017 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, la création de l’Observatoire national de lutte contre la violence à l’égard des femmes, l’augmentation du nombre de centres d’accueil pour les femmes victimes de violence à 17 centres, et la mise en place de lignes vertes gratuites d’écoute des femmes victimes de violence et d’accompagnement des enfants et des personnes âgées.
Elle a ajouté que le ministère travaille sur l’inclusion d’indicateurs de changement climatique dans les budgets financiers de divers secteurs et sur l’élaboration du plan stratégique pour les droits de l’enfant et le changement climatique.