La Tunisie participe avec une délégation de haut niveau conduite par la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, aux travaux de la 69ème session de la commission de la condition de la femme des nations unies (CSW) qui se poursuivra jusqu’au 21 mars courant à New-york, afin d’examiner les réalisations accomplies en matière de mise en œuvre de la déclaration et du programme d’action de Beiging, 30 ans après son adoption.

La ministre de la famille Asma Jebri a souligné, dans l’allocution de la Tunisie adressée aux délégations présents à cette 69ème session, que la Tunisie aspire à de plus larges perspectives de coopération et d’action commune pour renforcer les acquis de la femme, en particulier dans les zones rurales en vue de promouvoir leur insertion économique et sociale, de diffuser la culture de l’entrepreneuriat et de consolider leur participation au processus de développement, selon un communiqué du ministère de la famille.

“La Tunisie œuvre à renforcer le rôle social de l’état en faveur de toutes les catégories sociales, en particulier les femmes, les filles et les personnes à besoins spécifiques qui connaissent des difficultés économiques et sociales” a-t-elle relevé.

Elle a souligné l’attachement de la Tunisie à insérer les principes des droits de l’homme dans ses politiques publiques et à édifier un état basé sur la justice sociale qui ont été consolidés par la promulgation de la loi numéro 58 de l’année 2017 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la loi numéro 44 de l’année 2024 relative au congé de maternité et de paternité dans la fonction publique et dans les secteurs publics et privés, ainsi que le décret-loi numéro 4 de l’année 2024 relatif au régime de protection sociale des ouvrières agricoles.

Jebri a indiqué que la Tunisie a gagné le pari du leadership dans un certain nombre de domaines et a réussi à atteindre les plus hauts rangs à l’échelle régionale et mondiale notamment en ce qui concerne le statut de la femme et sa place dans la société. “Les femmes représentent 70 pc des diplômés des universités tunisiennes dans les filières scientifiques et 70 pc des magistrats de premier rang” a-t-elle ajouté.

“Le débat sur les principes des droits de l’homme n’a pas lieu d’être, alors que les femmes palestiniennes sont victimes d’agressions atroces”, a noté la ministre de la famille, appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour faire cesser ces violences et réprimer les crimes commis par l’entité sioniste.

Elle a souligné le refus par la Tunisie du déplacement forcé des palestiniens de leurs terres, réitérant la sa position constante de notre pays en faveur des droits du peuple palestinien à recouvrer l’intégralité de ses terres et d’édifier un état indépendant avec comme capitale Al Qods.

A noter que la délégation tunisienne, qui participe aux travaux de la 69ème session de la commission de la condition de la femme des nations unies, présidée par le Royaume d’Arabie Saoudite avait tenu plusieurs rencontres avec un nombre de délégations et participé aux conférences et ateliers de travail en vue de faire connaitre l’expérience avant-gardiste de la Tunisie en matière des droits de la femme et son autonomisation économique et sociale.