Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, a régressé à 37%, en janvier 2025 contre 42%, au cours de la même période de l’année précédente, selon le rapport sur la conjoncture énergétique du mois de janvier 2025, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 30% en janvier 2025 contre 34% durant la même période de 2024.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître en janvier 2025, un déficit de 0,49 Mtep enregistrant, ainsi, une hausse de 12% par rapport à la même période 2024, et ce, en comptabilisant la redevance.

Selon l’observatoire, les ressources d’énergie primaire se sont situées à 0,3 Mtep en janvier 2025, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 10%. Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 74% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 2% des ressources primaires.

A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 11% en janvier 2025 par rapport à la même période 2024.

Pour la demande d’énergie primaire, elle a enregistré entre janvier 2025 et janvier 2024 une hausse de 3%. La demande du gaz naturel a augmenté de 6% et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, en effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 50% en janvier 2024 à 49% durant la même période de 2025. Le gaz naturel a augmenté, par contre, de 49 % en janvier 2024 à 50% en janvier 2025.