La fédération générale du transport à appelé à la nécessité de l’associer, en tant que partenaire social, à tout projet de réforme dans le secteur du transport, réclamant une copie du nouveau projet de loi sur les transports terrestres.

Elle a indiqué dans une correspondance adressée au ministre du transport, qui comprend sa position vis à vis de la révision de la loi numéro 33 de l’année 2004 relative à l’organisation des transports terrestres, que tout projet de réforme dans le secteur du transport doit tenir compte des droits socio-économiques et professionnels des salariés de manière à préserver leur stabilité et améliorer leurs conditions de vie.

La fédération a souligné l’importance de promouvoir les prestations en vue d’assurer la pérennité du service public et de favoriser l’équilibre entre les dimensions sociaux économiques et de développement, appelant le ministère du transport à ne pas écarter le partenaire social dans les phases d’écriture, de modification et d’adoption de ce projet de loi.

A noter que la proposition de loi numéro 13/2025 relative à l’amendement de la loi numéro 33 de l’année 2004 datée du 19 avril 2024 relative à l’organisation des transports terrestre a été présentée à la commission de planification stratégique, du développement durable, du transport, de l’infrastructure et de l’aménagement urbain.

Elle a exprimé son refus de la mise à l’écart de l’organisation ouvrière de cet important processus législatif, relevant que toute réforme législative dans le secteur des transports terrestres, ne sera légitime qu’à travers un dialogue fructueux garantissant la participation de toutes les parties concernées et en particulier l’organisation syndicale, à même d’assurer l’adéquation entre l’efficacité économique et la justice sociale et de préserver les droits des agents et cadres dans ce secteur.