Une délégation commerciale brésilienne est attendue à Tunis à fin mai 2025, dans le care d’une visite organisée à l’initiative de l’Agence brésilienne pour la promotion des exportations et des investissements (APEX-BRASIL), afin d’explorer le marché tunisien et ses produits, selon l’ambassadeur de la République fédérale du Brésil à Tunis, Fernando José Marrone de Abreu.
L’ambassadeur du Brésil à Tunis a expliqué, lors d’une rencontre tenue lundi dernier à Tunis, avec le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul, que la mission, qui concernera également l’Algérie et le Maroc, sera menée par un certain nombre d’hommes d’affaires et de représentants des institutions économiques brésiliennes, dans le but de tenir des réunions bilatérales et d’ouvrir de nouveaux horizons, pour la coopération et le partenariat, en particulier dans les secteurs des industries alimentaires, des médicaments, du transport, du tourisme et de l’industrie automobile… ,selon les données publiées par l’organisation patronale.
D’ailleurs, les deux parties ont souligné l’importance du développement des relations entre les deux pays, notamment dans les domaines économique et commercial, en phase avec les défis mondiaux et les opportunités offertes par les partenariats internationaux.
Dans le même contexte, les deux parties ont discuté des moyens de renforcer les échanges commerciaux et d’investissement entre les deux pays et d’élargir les horizons de la coopération dans de nombreux secteurs et domaines.
Ils ont mis l’accent sur le rôle pionnier que peut jouer le Conseil mixte tuniso-brésilienne des affaires en soutenant le partenariat entre les hommes d’affaires dans les deux pays, en facilitant les rencontres bilatérales et en organisant des événements économiques et des expositions conjointes.
Dans le même contexte, les deux parties ont renouvelé leur engagement de continuer à travailler ensemble pour renforcer les relations économiques bilatérales et faire progresser les échanges commerciaux d’une manière qui sert les intérêts des deux pays et soutient la voie du développement et de la complémentarité Sud-Sud, selon la même source.
La réunion a réuni au siège de l’Organisation patronale, un certain nombre de membres du Bureau exécutif national, le chef de la partie tunisienne au sein du Conseil des affaires tuniso-brésilien, ainsi que des représentants des secteurs économiques au sein de l’Union.
Il est à noter qu’une délégation de l’Union de l’industrie, du commerce et de l’artisanat comprend un certain nombre de chefs exerçant dans différents secteurs, qui ont accompagné l’ancien ministre des affaires étrangères, Nabil Ammar, lors d’une visite de travail officielle au Brésil durant le mois de juillet 2024, dans le cadre d’une mission représentant le secteur privé et les structures officielles tunisiennes responsables des secteurs pharmaceutique et phosphaté, en plus des douanes.
La visite sera marquée par l’organisation d’un forum économique tuniso-brésilien, et l’activation du conseil conjoint des affaires, ainsi que la tenue de réunions bilatérales entre la délégation des hommes d’affaires tunisiens et leurs homologues brésiliens, selon le même communiqué.
Il convient de rappeler que les échanges tunisiens avec le Brésil en 2024 se sont élevés à environ 1530,4 milliards de dinars, contre 1541,1 millions de dinars il y a un an.
Les mêmes données statistiques ont révélé que les matières les plus importantes exportées de la Tunisie vers le Brésil sont les produits chimiques, le phosphate, l’huile d’olive, les dattes et les machines électriques, tandis que le café, le sucre et les Soda constituent les matières les plus importantes importées par le Brésil.
Le volume total des importations brésiliennes d’huile d’olive en 2024 s’élève à environ 250 mille tonnes, pour une valeur totale d’environ 695 millions de dollars.
Les relations diplomatiques entre les eux pays ont été établies en 1956, suivi de l’accord signé en 1990, en vertu duquel le Conseil mixte tuniso-brésilien des affaires a été créé. En 2001, les deux pays ont signé un mémorandum d’entente pour mener des consultations politiques entre eux.