Le septième lâcher de coccinelles prédatrices a été effectué, lundi, dans le cadre de la poursuite de la lutte biologique contre la cochenille et afin de conserver des variétés locales de cactus, et ce, à l’initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.
Ce lâcher, qui s’inscrit dans le cadre du projet d’assistance d’urgence pour la gestion de la cochenille de cactus en Tunisie, permettra de créer une ceinture de protection autour de la zone de Bouargoub, d’après un communiqué de presse, publié par la FAO.
La FAO a précisé que « les coccinelles ont été élevées depuis novembre 2024 au Centre technique des agrumes (CTA), dans le cadre d’un contrat de partenariat pour l’élevage et le lâcher de ces prédateurs ».
Et d’ajouter qu’« en juin 2024, un premier lot reçu du Maroc a été remis par la Direction de la Protection des Végétaux à la Direction Générale de la Santé Végétale et du Contrôle des Intrants Agricoles (DGSVCIA) au laboratoire d’entomologie du centre de recherche de Chott Mariem », précisant que « des lâchers ont été effectués dans la zone limitrophe de la zone de production Kasserine ».
Selon l’organisation onusienne, « des opérations d’arrachage et d’enfouissement de cactus infestés ont été réalisées pour stopper la dissémination de la cochenille vers les zones de production de Bouargoub et Zelfane », ce qui a permis d’éliminer 26 foyers sur 5 km à Bouargoub et 11 km à Kasserine.